
Groupe 2
Cette table ronde et ce débat sont animés par: Juan David Marin, Sebastián López, Valentina Garnica et Camila Muñoz
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Débat
Image prise du film "le cercle des poets disparus"
Introduction
Dossier: visions et stéréotypes du corps et de la beauté.
Débat : art, société et individu.
Sous-thème : représentation de l’enseignant au cinéma
Objectif : montre les différents types d’enseignants, le positif et le négatif de chacun ; les méthodologies pédagogiques, la relation avec leurs élèves et l’impact qu’ils causent sur l’individu dans la société.
Pour la représentation de l’enseignant au cinéma, nous choisissons un film qui s’appelle Le Cercle de Poètes Disparus (Dead Poets Society).
Le cercle des poètes disparus est un film américain joué par Robin Williams (John Keating), sorti en 1989. Le film représente l’enseignant de deux façon: l’enseignant constructiviste ou progressif et l’enseignant comportementaliste.
Introduction
Tout d’abord, moi, Valentina Sánchez, je vais donner mon opinion sur l’enseignent constructiviste et je vais surtout souligner les choses positives. Après, Sebastián López donnera une autre perspective aussi sur l’enseignent constructiviste. Plus tard, Maria Camila Muñoz expliquera en profondeur ce qu’est le comportementalisme et pourquoi elle considère que c’est une méthodologie plutôt négative. Enfin, Juan David Marín donnera, tout à fait, une perspective positive, sur pour quoi il pense que le comportementalisme marche dans notre société et pourquoi il considère que la discipline, l’organisation et pouvoir travailler sous pression est important.
Représentation de l’enseignant constructiviste :
Sur cette scène, le professeur monte sur le bureau juste pour se rappeler de regarder les choses différemment ; Il enseigne à ses élèves à ouvrir leurs horizons, à regarder au-delà du tableau.
J’aime vraiment cette scène parce qu’il invite les élèves à ne pas se contenter de ce que le professeur enseigne et à voir les choses selon leurs propres critères.
Le but de M. Keating est de faire réfléchir ses élèves par eux-mêmes, croire en eux-mêmes et en leurs idées. Cette scène est cruciale pour les élèves : pour la première fois un enseignant leur montre que leurs idées sont importantes et inébranlables.
« On ne lit ni écrit de la poésie parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie car on fait partie de l'humanité. Et l'humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l'amour, c'est pour ça qu'on vit. » (Keating, le cercles des poètes disparus)
M. Keating est un enseignant très passionné, humain et progressiste qui a de bons discours pour motiver ses élèves à lire et principalement à écrire.
Dans ces cas-là, M. Keating leur montre que la poésie n'est pas seulement de la théorie et leur dit d’arracher le premier chapitre du livre.
C’est vrai que la théorie est importante, mais il y a des choses comme la poésie qui sont subjectives et c’est mieux de commencer à sentir la poésie avant la théorie.
M. Keating a eu beaucoup d’influence dans la vie de Neil Perry. L’histoire de Neil est triste. Ses parents étaient très stricts et voulaient qu’il soit médecin indépendamment de ses rêves.
Bien évidemment, avec un prof comme Keating Nail, il commence à s’intéresser à l’art et découvre sa passion et son talent d’acteur, mais ses parents n’étaient pas d’accord.
L’histoire n’a pas de fin heureuse. Malheureusement, Nail, en voyant qu’il a été forcé d’étudier quelque chose qu’il ne voulait pas, et, que ses rêves ne se réaliseraient pas, il a décidé de se suicider. C’était une tragédie et á mon avis, c’était la faute de ses parents, mais dans une école si traditionnelle, le coupable, à la fin, était M. Keating.
En conclusion, je pense que le constructivisme, c’est une méthodologie idéale, et, quand je serai enseignante, je voudrais le mettre en pratique.
Commentaire fait par Sebastián López Cardenas
J’ai trouvé certaines choses négatives à propos de la méthodologie du Professeur constructiviste John Keating :
Les mots ont beaucoup de pouvoir
D’abord, dans le film, l’influence du professeur Keating sur ses étudiants est très notable. Mais, tenue pendant longue temps, cette influence peut parvenir à l’extrême. Comme nous pouvons le regarder dans le film : le suicide de l’étudiant Neil Perry est en grande partie la faute de son père.
Cependant, Neil a pris trop au sérieux ce que le professeur disait à tel point de prendre la décision de se tuer, dans une situation de désespérassions. Ce qu’on peut dire, sur cette affaire, est, que, parfois quand une personne vient d’une famille très traditionnelle, et, que, l’école l’est aussi, c’est compliqué quand un professeur comme monsieur Keating arrive avec des idées complètement différentes. Changer les habitudes drastiquement peut impliquer du malheur. Comme le fait que Neil ait décidé de se tuer.
Le professeur dépasse la ligne de la relation entre professeur et étudiants
Également, on peut identifier que le professeur Keating s’implique assez trop avec ses étudiants. C’est vrai qu’il a des pratiques et des idées d’une grande importance pour eux, mais il s’implique à tel point avec eux, qu’il dépasse possiblement la ligne de relation entre professeur et étudiant.
Le professeur John Keating est une vision trop romantique du professeur.
En plus, comme le film décrire monsieur Keating, c’est une version trop idéaliste d’un professeur. C’est assez difficile de trouver un professeur comme lui. En parlant de notre pays, c’est encore plus difficile.
Si nous pensons par exemple, à notre trajet dans l’école, il serait compliqué de nous rappeler d’un professeur comme lui. À mon avis, et, tristement, je le dis, si une personne partage des idées différentes aux idées traditionnelles, cette personne est encore mal vu, surtout dans l’époque du film.
Commentaire fait par María Camila Muñoz
Je voudrais d'abord faire une brève explication du modèle comportemental pour donner un peu de clarté sur le sujet du film.
«Le comportementalisme est une théorie psychologique qui se concentre sur les comportements qui peuvent être observés. Deux variantes de cette théorie ont été proposées. Conditionnement classique et conditionnement opérante.
Le conditionnement classique décrit une association entre le stimulus et la réponse. Donc, si nous savons comment proposer le stimulus approprié, nous obtiendrons la réponse souhaitée.
Le conditionnement opérant cherche la consolidation de la réponse en fonction du stimulus. Recherche des renforcements nécessaires pour implanter cette relation chez l’individu.
Selon cette théorie, l’enseignement présente un programme de renforcements qui modifie le comportement de l’élève. Si l’élève répond correctement, une série de stimulus positif est fournie. S’il ne le fait pas correctement, on lui donne des stimuli négatifs ou on ne lui donne pas les positifs. Cette séquence est répétée autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que toutes les réponses soient assimilées. » (Digital, 2011)
De cela, je considère les notes négatives suivantes dans le film :
-Les étudiants ne pouvaient pas établir une façon de penser différente, ils étaient soumis au respect des règles préétablies. Par exemple, lorsque l'étudiant Dalton a publié l'article non autorisé dans le journal, demandant l'incorporation des femmes, il a été battu à plusieurs reprises par le directeur.
- Les étudiants se limitaient à recevoir des informations de l'enseignant et à répondre aux demandes du programme.
Cela se voit lorsque le professeur de chimie ordonne de choisir une expérience chimique parmi les 3 qui sont dans le programme scolaire et ils doivent passer un rapport de ce qu'ils ont fait toutes les 5 semaines. Ou dans la classe de latin lorsque l'enseignant donne des cours et que les élèves se limitent à répéter les mots chaque fois que l'enseignant le souhaite ou lorsque l'enseignant en trigonométrie leur dit qu'ils doivent faire un atelier et qu'il doit être résolu avec une grande précision et précision ne pas le faire supprimerait des points de la qualification et leur ordonne de ne pas la tester. Tous les étudiants obéissent sans rien remettre en question.
- Ne pas remettre en cause le modèle éducatif imposé. Les enseignants devraient se soucier d'enseigner uniquement ce qui a déjà été institué. Ils ne peuvent pas changer le modèle car ils apprendraient à l'étudiant à réfléchir et à remettre en question ce qui a été enseigné et ce qui a changé.
Ici, le directeur parle à l'enseignant et fait quelques observations sur la façon dont il enseigne les cours, en précisant qu'il est à l'école afin qu'il suive les directives de l'institution sans remettre en question ni changer quoi que ce soit, car si oui, cela donnerait du encourage aux élèves à faire de même et cela n'intéresse pas l'école.
Tout cela vu dans le film montre le côté négatif du modèle comportemental car il montre un endoctrinement qui fait que les élèves voient comme un sujet passif qui n'est pas autorisé à penser, commenter ou remettre en question ce qu'ils vivent et apprennent. Cela a fait sentir aux étudiants que leurs opinions et leurs souhaits n'avaient pas d'importance pour ce qu'ils ont réprimé et les a conduits à avoir des comportements d'anxiété et d'angoisse, ce qui a entraîné des situations de crise comme dans le cas de l'élève qui s'est suicidé parce qu'il n'était pas autorisé à le faire ni dire ce qu'il voulait. Ou ressentir la peur de confronter le système, c'est ce qui s'est produit lorsqu'ils ont commencé à suivre des cours avec le nouveau professeur.
De tout cela, je dois vous poser une question : quels sont le rôle et la place de l'enseignant dans le modèle comportemental ? Pouvez-vous proposer des alternatives au modèle ou s'agit-il simplement d'un autre endoctrinât?
Commentaire fait par Juan David Marín Arcila :
Comportementaliste et ses avantages.
Je me concentrerai principalement sur les deux visions du comportementalisme éducatif (Les avantages et désavantages) que cette approche avait pendant la décennie du film, années 50, 60. Etc.
(On va instruire et faire une petite introduction à la théorie comportementalisme)
Premièrement, il est trop important de commenter que le comportementalisme a construit les bases pour les professeurs et la société pour définir les meilleures conditions pour les étudiants, les enseignantes etc. Construire un système éducative n´est pas facile et les représailles de la seconde guerre mondiale ont pressé les gouvernements à avoir les meulières scientifiques et plus de progression technologique.
Ainsi, dans le film cette pression est très visible, mais je voulais identifier les avantages de ce système :
La pensée militaire avait influencée toutes les institutions éducatives, alors, nous pouvons souligner l´organisation précise de grands groupes des personnes. Cette organisation a permis d’améliorer l'effectivité de grands évènements.
La discipline est priorité, tous les étudiants ont acquis une pensée plus stricte que permet de faire, dans un horaire permanent, toutes les activités du jour.
Finalement, la pression dans la vision comportementaliste ne signifie pas une mauvaise chose, certaines personnes travaillent plus vite sous une pression continue. Ainsi même, non toutes les personnes travaillent mieux sous cette modalité.
En conclusion, je crois que les professeurs dans le film ne sont pas les ennemies par nature. La société était dans une époque de reconstruction et visualisation. Nous ne pouvons pas refuser le développement appris, nier notre histoire peut être mauvais pour les futures générations.
Ici vous avez des questions pour réfléchir à propos du film :
Quel type d’enseignant voudriez-vous être à l’avenir ?
Pourquoi pensez-vous que le jeune Neil s’est suicidé ?
Cela a été une décision précipitée ?
Serait-il possible un modèle éducatif comme celui que monsieur Keating propose ?
l'obéissance et la discipline ne pouvaient être obtenues qu'avec la méthode comportementale?
Pourquoi le comportementalisme est utilisé dans les cours de l´école, l´université, aujourd´hui ?
Bibliographie:
Artús Alcácer Güell. (2018). ¿Qué es el conductismo? De Psicólogo.barcelona Sitio web: https://psicologo.barcelona/conductismo/
Haft, S. (Réalisateur). (1989). Le cercle des poètes disparus [Film]. Touchstone Pictures.
Source d’images
FIN DU DÉBAT
Voici quelques images qui illustrent notre table ronde
Images prises de:




Table ronde
Thème: L’élitisme, le racisme et le sexisme chez l’Étranger D’albert Camus
Objectif : Analyser la présence de l’élitisme, le racisme et le sexisme chez l’Étranger, donner notre perspective, opinion, illustrer et comparer avec notre vie quotidienne.
Commentaire fait par Valentina Sánchez Garnica
L’ÉLITISME
D’après Vorilhod, (1977) l'élitisme est présenté comme une idéologie qui soutient l'accession au pouvoir de personnes jugées comme les meilleures, comme supérieures (aux autres, au peuple) ; et qui réciproquement considère le peuple comme inférieur, et en conséquence devant être gouverné par l'élite.
Dans la première partie du livre, au premier chapitre :
Le concierge avait dit : « ils » « les autres » et plus rarement « les vieux ». « Ils n’étaient plus âges que lui. Mais naturellement, ce n’était pas la même chose. Lui était concierge, et dans une certaine mesure, il avait de droits sur eux »
Commentaire : c’est une position élitiste parce qu’en quelque sorte le concierge se sent supérieur aux autres malgré il n’y pas beaucoup de différence entre lui et eux, puisque le concierge est aussi une personne âgée.
Dans la première partie du livre, au deuxième chapitre :
Quand Meursault dit : « mon patron a pensé que j’aurais ainsi quatre jours de vacances avec mon dimanche et cela ne pouvait pas lui faire plaisir » (Camus, 1942, pp. 13)
Commentaire : bien que ce soit une hypothèse, le fait que son patron soit fâché parce qu’il va avoir de « petites vacances » sans penser à son deuil, je le trouve un peu élitiste. C’est lui qui a le pouvoir et les besoins de ses employés n’ont pas d’importance. Cette attitude est très courante entre l’employeur et l’employé. Ça ne se passe pas seulement en France, beaucoup de gens de nationalités différentes se plaignent des abus de leurs employeurs.
Dans la deuxième partie du livre, au premier chapitre :
Quand l’auteur signale : « Il (le juge d’instruction) m’a coupé et m’a exhorté une dernière fois, dressé de toute sa hauteur, en me demandant si je croyais en Dieu » (Camus, 1942, pp. 57)
Et aussi quand il dit : « C’est fini pour aujourd’hui, monsieur l’Antéchrist. » (Camus, 1942, pp. 59)
Commentaire : c’est digne d’élitisme de vouloir imposer par la force des croyances ou des comportements « moraux.»
Et pareillement le manque de respect pour une personne qui a un autre avis.
Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes sont victimes de discrimination, opprimées et punies au nom de la religion.
Dans la deuxième partie du livre, au troisième chapitre :
Au moment où l’auteur souligne : « Quel est le criminel ici et quelles sont ces méthodes qui consistent à salir les témoins de l’accusation pour minimiser des témoignages qui n’en demeurent pas moins écrasants ! » (Camus, 1942, pp. 74)
Commentaire : dans cette partie, le concierge raconte que Meursault a pris un café au lait et qu’il a également fumé à l’enterrement de sa mère comme si c’était un acte terrible et immoral. De même, quand l’avocat lui a demandé s’il n’avait pas fumé avec monsieur Meursault, il a réagi d’une telle façon, comme si le fait que Meursault était l’accusé et pas lui, lui donnerait plus de droits.
En fait, je ne pense pas que le fait d’avoir fumé à l’enterrement de sa mère n’arien à avoir avec le crime qu’il a commis. Il me semble que l’élite veut seulement prouver quelles attitudes sont correctes ou passelon eux. Mais avoir tué un homme, cela n’a pas d’importance pour eux.
Dans la deuxième partie du livre, au cinquième chapitre :
Meursault dit : « Qu’importait si, accusé de meurtre, il était exécuté pour n’avoir pas pleuré à l’enterrement de sa mère ? » (Camus, 1942, pp. 96)
: Comme je l’ai déjà mentionné, pour eux l’homicide n’est pas très important. Ils se soucient plus des sentiments qu’il avait pour sa mère, sa religion, son attitude, son manque d’intérêt pour tout, c’est-à-dire, des comportements qui sont importants pour eux, mais il me semble qu’ils ont été très partiels dans le procès.
Source d’images:
Resumiendolo.com (2020) (En línea). Disponible en: https://resumiendolo.com/c-novela/el-extranjero/ (Recuperado el 24 de junio de 2020)
Conflictosmundiales.blogspot.com (2020) (En línea). Disponible en: https://conflictosmundiales.blogspot.com/2012/04/las-grandes-religiones-han-sido.html/ (Recuperado el 2 de junio de 2020)
Excelencemangement.wordpress.com (2020) (En línea). Disponible en : https://excelencemanagement.wordpress.com/2018/12/04/explotacion-remunerada/ (Recuperado el 2 de junio de 2020)
LE RACISME
Commentaire fait par Juan David Marín Arcila.
Le racisme est une idéologie qui affirme l'existence de races au sein de l'espèce humaine, considère que certaines catégories de personnes sont supérieures à d'autres. (Orban, 2015, pp 98)
Au chapitre V, dans la première partie :
Quand Raymond avait été suivi toute la journée par un groupe d'arabes parmi lesquels se trouvait le frère de son ancienne maîtresse, l’auteur dit : « Si tu le vois près de la maison ce soir en rentrant, avertis-moi. » (Camus, 1942, pp. 37)
Commentaire : Ici, nous pouvons saisir, que, pour les personnages du livre, les arabes sont dangereux. Il y a ici une introduction qui classe cette personne. C’est la première représentation de l’arabe concernant Raymond.
Voici un autre exemple : dans la phrase, « De mon côté, il y avait une dizaine de détenus, des arabes pour la plupart » (Camus, 1942, pp. 61)
Commentaire : Encore une fois le racisme Le livre laisse entendre qu’une grande majorité des criminels sont des étrangers, et particulièrement, les « arabes ». Ils n´ont pas une voix ou une personnalité, ils sont vus comme « les dangereux arabes »
Dans tout le livre, les arabes sont des personnages sans sentiments, sans une humanité définie. Ils sont représentés comme les agents du mauvais.
Lors du jugement, Le juge a incriminé plus Meursault pour ne pas crier pendant l´enterrement de sa mère et parce qu’il y reste froid que pour l´assassinat de l’arabe. C´est ridicule !
De la même manière le juge veut finir l´affaire judicaire rapidement parce qu´il dit : « Nous avons des choses plus importantes à faire » (Camus, 1942, pp. 68)
D’après moi, Je crois que, dans le livre, le racisme est traité subtilement. L’auteur n’utilise pas de mots forts contre les arabes, mais on peut sentir, dans le livre, un certain comportement agressif avec ces personnes.
Des images pris du journal : EL PAÍS. ELSA FERNÁNDEZ-SANTOS. (2013). 'El extranjero', historieta 'noir. . De El país Sitio web: https://elpais.com/elpais/2013/03/18/fotorrelato/1363629025_746426.html#foto_gal_1
LE SEXISME
Selon le Dictionnaire de français Larousse, « Le sexisme désigne l'ensemble des préjugés ou des discriminations reposant sur le sexe ou, par extension, sur le genre d'une personne. Il s'étend au concept de stéréotype et de rôle de genre, pouvant comprendre la croyance qu'un sexe ou qu'un genre serait intrinsèquement supérieur à l'autre ».
Voici quelques exemples de phrases sexistes qui sont courants dans notre société :
– « Les jeunes filles ne lèvent pas la voix. »
– « Un garçon, ça ne pleure pas. »
– « Les filles sont plus douées pour s’occuper des bébés. »
– « Le soccer, c’est pour les garçons. »
– « Mécanicien ? Mais c’est un métier d’hommes !»
Commentaires fait par Maria Camila Muñoz Arenas et Sebastián López Cárdenas
À travers du livre vous pouvez trouver beaucoup d’exemples explicitement sur le sexisme. Voici quelques-uns :
Dans la première partie, au deuxième chapitre :
Ici nous pouvons apercevoir d’une manière subtile affirmations comme la suivante : « C'étaient d'abord des familles allant en promenade, deux petits garçons en costume marin, la culotte au-dessous du genou, un peu empêtrés dans leurs vêtements raides, et une petite fille avec un gros nœud rose et des souliers noirs vernis » (Camus, 1942, pp. 22)
Commentaire : Bien, dans cet exemple, nous pouvons voir un stéréotype sexiste clair, où les vêtements montrent une différenciation évidente des sexes. De cette façon, le costume du marin serait associé à l’image de l’homme fort, tandis que la jeune fille avec l’arc rose sur sa tête est associée à la délicatesse de la femme.
Dans la première partie, au troisième chapitre :
Le troisième chapitre est où le sexisme se manifeste d’une façon plus explicite, par exemple quand Raymond raconte sa dispute : « L'autre, il m'a dit : « Descends du tram si tu es un homme. » le lui ai dit : « Allez, reste tranquille. » Il m'a dit que je n'étais pas un homme. Alors je suis descendu et je lui ai dit : « Assez, ça vaut mieux, ou je vais te mûrir. » (Camus, 1942, pp. 28)
Commentaire : Ici, dans le comportement du Raymond et de l’arabe, nous voyons un cas évident de stéréotype de genre. Eh bien, la société attribuait certains comportements et attitudes à l’homme. De cette façon, si l’homme ne remplissait pas ces caractéristiques, il causerait des doutes sur sa virilité, ce qui serait une insulte à la morale de ceux qui sont critiqués.
De la même manière, dans ce chapitre, nous pouvons identifier la maltraitance contre la femme, d’une manière désagréable. Par exemple quand l’auteur nous dit : « J'ai bien vu qu'il y avait de la tromperie. Alors, je l'ai quittée. Mais d'abord, je l'ai tapée. » (Camus, 1942, pp. 29). Ou bien quand le personnage Raymond déclare :
« Je la tapais, mais tendrement pour ainsi dire. Elle criait un peu. Je fermais les volets et ça finissait comme toujours. Mais maintenant, c'est sérieux. Et pour moi, je ne l’ai pas assez punie. » (Camus, 1942, pp. 29)
Ou encore quand nous lissons des choses, comme par exemple :
« Il voulait lui écrire une lettre « avec des coups de pied et en même temps des choses pour la faire regretter ». Après, quand elle reviendrait, il coucherait avec elle et « juste au moment de finir » il lui cracherait à la figure et il la mettrait dehors. » (Camus, 1942, pp. 30)
Commentaire : Bien évidemment, l’attitude de Raymond est très sexiste et agressive. D’une façon ignorante, la femme est vue comme un objet car il l’a aidée financièrement. Selon Raymond, comme il l’aidait, il avait le droit de l’agresser. Il justifiait sa désagréable attitude, en raison d’une prétendue infidélité de sa copine.
Nous pouvons également voir de traces du sexisme au moment où l’auteur nous partage :
« La femme criait toujours et Raymond frappait toujours. Marie m'a dit que c'était terrible et je n'ai rien répondu. Elle m'a demandé d'aller chercher un agent, mais je lui ai dit que je n'aimais pas les agents » (Camus, 1942, pp. 33)
Ou même encore quand nous lisons dans le livre :
« Alors nous sommes rentrés doucement et il me disait combien il était content d'avoir réussi à punir sa maîtresse. Je le trouvais très gentil avec moi et j'ai pensé que c'était un bon moment. » (Camus, 1942, pp. 35)
Ou encore une fois, le sexisme est à l’évidence, quand nous observons la phrase :
« Je lui ai dit qu'il me semblait que maintenant elle était punie et qu'il devait être content. » (Camus, 1942, pp. 34)
Commentaire : L’attitude de Meursault, en ce qui concerne à l’agression commise par Raymond, met en évidence du sexisme. Cette affaire n’a pas d’importance pour lui, et, possiblement, il est d’accord avec ces actions qui sont normalisés au long de tout le livre. Selon Raymond, «il suffisait de déclarer que la fille lui avait manqué. » (Camus, 1942, pp. 35) Aussi bien le sexisme que le machisme, à travers de l’histoire racontée dans le livre, est énorme. Cette affirmation prouve, qu’à cette époque-là, l’agression contre les femmes était une affaire vraiment peu importante pour les gens et la loi.
Dans la deuxième partie, au sixième chapitre :
Le sexisme, et, encore mieux, le machisme est à l’évidence quand :
« Marie a déclaré qu'elle resterait pour aider Mme Masson à faire la vaisselle. La petite Parisienne a dit que pour cela, il fallait mettre les hommes dehors. » (Camus, 1942, pp. 46)
Commentaire : Avec cette affirmation, on discerne que mêmes les femmes de cette époque-là normalisaient le machisme, comme si seulement les femmes pouvaient faire la vaisselle. C’est l’un des commentaires sexistes, le plus habituel.
Nous pensons que le livre nous permet de bien comprendre comment était la société dans ce temps-là. Pour les gens de cette époque-là, malheureusement, c’était normal que les hommes fassent ce qu’ils voulaient avec leurs femmes. La discrimination de tout type était aussi très normale. Mais, cela était un problème partout dans le monde. Ce qui est triste, c’est que nous pouvons encore voir aujourd’hui ces phénomènes dans de différentes cultures. Absolument rien ne justifie l’élitisme, ni le sexisme ou le machisme, ni, encore moins, le racisme.
Bibliographie :
https://www.anthropomada.com/bibliotheque/CAMUS-Letranger.pdf
Claude Vorilhon, La géniocratie, le génie au pouvoir, L'édition du message, Brantome, 1977.
Orban, A-C. (2015). Peut-on encore parler de racisme ?, Bruxelles : Couleur Livres)
Dictionnaire de français Larousse